L’action

Plante-toi, c’est la clé de la réussite

C’est un sujet largement abordé dans de nombreux ouvrages sur la réussite : il n’y a pas d’échecs !

En réalité, il existe de nombreux freins et schémas mentaux qui retiennent l’action, qui nous empêchent de nous lancer dans ce qui nous tient à cœur : perdre du poids, économiser, apprendre un instrument, une langue, ou démarrer un projet important. Tout cela rentre dans la fameuse case « important mais pas urgent » dont j’ai déjà parlé.

Le sois parfait, la peur issue de notre cerveau reptilien, ou encore d’autres drivers et systèmes de croyances profondément ancrés au fil des années nous bloquent… Résultat : je n’arrive pas à me lancer.

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Le schéma du rond-point

J’utilise souvent dans mes ateliers une métaphore simple.

Je dessine un rond-point avec quatre sorties. L’objectif de l’automobiliste est d’aller à Paris (que je place en haut à droite de ma feuille).

J’explique ensuite : quand on arrive dans le rond-point, il n’y a aucun panneau indiquant Paris. Alors, on tourne, on hésite, et on continue de tourner… 10, 20, 30, 40 tours. Le feutre s’use, et rien ne change.

Et la première leçon, aussi simple qu’évidente, apparaît : j’ai plus de chances d’arriver à Paris en prenant une sortie — n’importe laquelle ! — qu’en restant indéfiniment dans le rond-point.

Peut-être que je vais me retrouver dans une impasse, mais en revenant je verrai un panneau que je ne pouvais pas voir autrement.

Peut-être que la voie « la plus logique » sera encombrée de travaux et finalement plus longue qu’une autre.

Peu importe. Même avec les meilleurs plans, il y a toujours des imprévus.

La vérité, c’est que la seule manière d’avoir une chance d’arriver à Paris, c’est de prendre une direction, même si je prends celle par laquelle je suis arrivé !!!

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L’action, la vie en mouvement

L’action a quelque chose de magique : elle donne sa chance à la vie.

Quand mes schémas m’empêchent d’agir, c’est une forme de mort : l’immobilité.

Certaines écoles spirituelles, notamment dans le yoga, insistent sur ce point : il ne s’agit pas de remplir le mental d’informations, mais de mettre en pratique. Car c’est par la pratique que les prises de conscience deviennent concrètes, solides et vivantes.

Le mental, lui, compare, anticipe, classe, limite… comme s’il regardait la réalité au travers d’un minuscule œillet.

L’action, elle, ouvre, déploie, fait avancer. Elle contient toute l'intelligence de l'univers. Ça parait philosophique mais c'est plus concret et logique que bien d'autres concepts. Et pourtant, accrochés à notre mental, nous pensons savoir à l'avance... ou essayons tant bien que mal d'anticiper pour contrôler mais, impossible ou illusoire.

L'action c'est la réalité, le plus grand enseignant. Ce n'est pas un concept. C'est une base.

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Attention : agir ≠ foncer tête baissée

Agir, ce n’est pas non plus se jeter dans l’action en mode « fais vite ».

Ce driver-là empêche de voir les panneaux et mène souvent à l’épuisement.

Entre foncer aveuglément et rester coincé dans le rond-point, il existe une autre voie : avancer sereinement, pas à pas, avec confiance.

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Exercice pratique : la PPAF

Voici un petit exercice très simple, mais qui peut changer ta vie.

Choisis un projet qui te tient à cœur et que tu n’arrives pas à lancer.

Puis applique la règle de la PPAF : Première Petite Action Facile.

Fais juste un tout petit pas.

Par exemple, si ton projet est de reprendre le sport, contente-toi de préparer ton sac pendant 2 minutes. Et arrête-toi là. Refais-le plusieurs jours.

Petit à petit, un nouveau mouvement se crée. Ton plan se dessine.

Tu pourras au bout de quelques jours prendre le temps nécessaire.

Et surtout, plante-toi ! Trompe-toi !

Chaque « erreur » te rapproche davantage de ton objectif que mille tours de rond-point.

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Si tu veux passer à l'action enfin et aller voir ce qu'il y a de l'autre côté... clique ici et on en parle.