Le focus : Maîtriser son mental, c’est reprendre le pouvoir sur sa vie

Comme je l’évoquais dans mon article « Pourquoi nos chaînes sont-elles si difficiles à briser ? », l’un des quatre leviers essentiels pour dépasser ses limites et révéler son plein potentiel, c’est le mental.

Et le tout premier point à intégrer à ce sujet, c’est celui-ci : je ne suis pas mon mental.

J’y reviendrai plus en détail dans un prochain article, mais il est fondamental de commencer par considérer le mental comme un outil — et non comme une identité. Car soit nous utilisons notre mental, soit c’est lui qui nous utilise.

Le mental focalise… et oublie le reste

L’une des caractéristiques les plus puissantes (et parfois piégeuses) du mental, c’est sa capacité à focaliser. J’utilise souvent cet exercice en groupe pour faire prendre conscience de ce phénomène :

Voici comment je l'anime et si tu veux, tu peux le faire en même temps :

Regardez autour de vous et, pendant 30 secondes, repérez tout ce qui est bleu dans votre environnement.

Mémorisez un maximum d’éléments.

Ensuite, fermez les yeux.

Maintenant… essayez, en gardant les yeux fermés, de vous souvenir de ce qui est vert dans la pièce.

A présent, quand vous rouvrez les yeux, repérerez qu'est-ce qui est vert dans la pièce.

Bien sûr, vous remarquez que vous avez trouvé beaucoup plus de vert que la première fois.

La question :

Qu'est-ce que j'ai changé entre le moment où les participants ont cherché le bleu et le moment où ils ont cherché le vert ?

Et bien, ce simple jeu permet d'identifier une clé qui peut transformer une vie : Les questions !

La seule chose que j'ai changé est la question que je pose. Qu'est-ce qui est bleu ? Qu'est-ce qui est vert ?

Le mode automatique du mental

Jusque-là, rien de problématique. Sauf que… la plupart du temps, cette focalisation se fait de manière inconsciente. Dès le réveil, notre cerveau — influencé par des schémas ancrés depuis des générations — oriente notre attention vers ce qui pourrait représenter une menace ou un inconfort potentiel.

En arrière-plan, notre cerveau reptilien veille à notre sécurité. Résultat : sans même en avoir conscience, nous nous posons des questions internes du type :

• « Qu’est-ce qui pourrait mal se passer aujourd’hui ? »

• « Et si je n’y arrivais pas ? »

• « De quoi dois-je me méfier ? »

Et ces pensées automatiques déclenchent une cascade d’effets : émotions, ressentis corporels, fatigue, anxiété, perte d’énergie…

Les pensées influencent les émotions, qui influencent le corps, qui influencent l’énergie. Tout est lié.

Reprendre le pouvoir avec les bonnes questions

La bonne nouvelle ? On peut sortir de ce pilote automatique.

Un moyen simple et puissant de le faire, c’est d’apprendre à poser à son mental des questions qui élèvent au lieu de questions qui enferment. Par exemple :

• Qu’est-ce qui m’emballe aujourd’hui ?

• Qu’est-ce qui me rend heureux maintenant ?

• Qu’est-ce que j’aime dans ma vie en ce moment ?

• Pour quoi ai-je de la gratitude en pensant à ma journée d’hier ?

Ces questions changent notre focus. Comme dans l’exercice du bleu et du vert, elles nous permettent de voir ce que nous ne voyions pas avant. Et en focalisant sur le positif, on nourrit un tout autre état intérieur.

Maîtriser son mental, c’est maîtriser son énergie

Apprendre à poser les bonnes questions, c’est reprendre les rênes de son mental en prenant une position exterieure à lui plutôt que d'être baladé dans ses vieux schémas automatiques. Et donc, indirectement, de ses émotions, de son corps et de son énergie. Parce que, encore une fois, les quatre sont profondément liés.

J’en reparlerai bientôt dans un autre article.

Exercice – Observer le mental au réveil

Objectif :

Tourner le projecteur vers soi pour prendre conscience de son activité mentale dès le réveil. Parce que prendre conscience transforme, là où comprendre reste souvent mental.

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Quand le faire ?

Juste au réveil, dans les toutes premières minutes. Avant de regarder ton téléphone, de parler ou d’agir.

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Matériel

• Un petit carnet ou un bloc-notes

• Un crayon ou un stylo

• À garder à portée de main : sur ta table de nuit, ou à l’endroit où tu prends ton petit-déjeuner.

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Consigne

1. Pose-toi dès que tu ouvres les yeux. Respire un instant, sans rien forcer.

2. Note de façon spontanée et sans jugement :

• Les premières pensées qui te viennent

• Tes peurs, inquiétudes, ou désirs

• Les sujets ou préoccupations qui s’imposent

• Les éventuelles sensations physiques (douleur, tension, bien-être…)

• Toute focalisation naturelle de ton esprit

Il ne s’agit pas de penser à ce que tu veux écrire, mais d’écrire ce que tu penses, sans filtre.

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Pourquoi c’est puissant ?

• Noter crée une distance saine avec le mental.

• Tu deviens observateur, et non plus esclave de ton flot de pensées.

• Cela permet d’identifier des schémas récurrents, des ancrages émotionnels ou des automatismes mentaux.

3. Ensuite, l'art de jouer des questions :

A partir de là, seulement, tu peux commencer à te poser les questions que j'ai cité plus haut :

• Qu’est-ce qui m’emballe aujourd’hui ?

• Qu’est-ce qui me rend heureux maintenant ?

• Qu’est-ce que j’aime dans ma vie en ce moment ?

• Pour quoi ai-je de la gratitude en pensant à ma journée d’hier ?

Observe ce qui se produit quand tu notes les réponses. Note bien trois ou quatre réponses par question pour que ces réponses aient le temps de switcher ton énergie et tes émotions.

J'insiste encore, fais-le vraiment si tu veux voir un quelconque changement.

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À venir…

Ce rituel sera bientôt enrichi dans un prochain article autour de la gratitude – mais pas celle que tu crois 😉

Un outil complémentaire et transformateur t’y attend.

Aussi, dans les prochains articles tu pourras commencer à te familiariser avec les différents schémas limitants dans lesquels on est tous tombé.

Soon.

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Mais si tu veux dès maintenant aller plus loin, gagner en lucidité et en liberté intérieure, je t’invite à en discuter ensemble :

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